vendredi 16 janvier 2009

pas de mot !

La ministra francesa de Sanidad, Roselyne Bachelot, ha firmado un decreto ampliando la edad límite para donar sangre de los 65 a los 70 años, pero mantiene en vigor la exclusión de los homosexuales masculinos, una medida que data de 1983.
Bachelot, en una entrevista concedida este miércoles al diario
Libération, argumentaba que su decisión está basada en datos epidemiológicos.
Los datos epidemiológicos son incontestables: entre el 10 y el 18% de los gays están contaminados". Los datos epidemiológicos son incontestables: entre el 10 y el 18% de los gays están contaminados, mientras que este porcentaje es del 0,2 % en el caso de los heterosexuales. Las situaciones epidémicas no son las mismas. Hay un riesgo y este riesgo es demasiado elevado. De ahí que se mantenga esta contraindicación", explica.
Para la responsable de Sanidad, la prohibición no es "una opción filosófica sino una cuestión de seguridad en las transfusiones". "Actualmente no puedo hacer correr este riesgo a los enfermos. Pero vigilaremos y si hay cambios modificaremos la reglamentación", añade, tras recordar que todos los países europeos "están en la misma línea".
La Dirección General de la Salud adoptó en 1983 una medida que afectaba a la población considerada de riesgo, sobre todo homosexuales y toxicómanos, con el objetivo de limitar los contagios por el virus del sida.

Numerosas críticas
El mantenimiento de la prohibición ha generado críticas en diversas asociaciones y representantes políticos, que la consideran "desproporcionada" y "peligrosa" en un momento en el que hace falta sangre. "Esta prohibición, incluso si la ministra no cierra la puerta a futuras modificaciones, es una decisión discriminatoria, como lo ha reconocido ya el Comité nacional de ética en junio de 2002", se queja Jean-Luc Romero, presidente de Alcaldes contra el Sida.
Casi al mismo tiempo, el Tribunal Constitucional (TC) de Andorra ha sentenciado que la prohibición de donar sangre a las personas homosexuales o transexuales no supone un acto discriminatorio, tal como denuncia la asociación andorrana de gays, lesbianas, bisexuales y transexuales ‘Som com som’.

El caso irá a al Tribunal Europeo de Derechos Humanos. La sentencia es fruto de un recurso de amparo interpuesto por esta asociación y por Marc Pons, un vecino del país al que se le denegó en su momento poder donar sangre por ser homosexual, según informó este miércoles dicha asociación.
Por su parte, el Ejecutivo de Andorra sostiene que al tratarse la donación de sangre de un "acto generoso", no hay vulneración de derechos fundamentales. Sin embargo, desde Som com som mantienen que sí hay discriminación y han anticipado que denunciarán esta situación frente al
Tribunal Europeo de Derechos Humanos.

4 commentaires:

Benoît a dit…

Depuis le début de l'année, le stock de sang est passé sous le seuil critique. On manque de sang c'est pas une nouveauté ! Je suis allé sur le site de l'EFS pour voir les recommandation et les voici :

"Après certains actes de la vie quotidienne, il faut respecter un délai déterminé avant de pouvoir donner son sang :

* 1 jour pour le traitement d’une carie ;

* 7 jours pour un détartrage ;

* 4 mois pour un piercing ou un tatouage ;

* de 7 jours à 4 mois pour une intervention chirurgicale ;

* 4 mois après avoir changé de partenaire sexuel ;

* 4 mois après le retour d’un voyage dans un pays impaludé (entre-temps, le don de plasma est cependant possible).

Pour les personnes ayant déjà subi une transfusion sanguine, une greffe d'organe, de tissus ou de cellules, le don de sang n'est pas possible, dans un souci de protection du malade mais aussi du donneur.

En cas de séjour en Grande Bretagne de plus de 12 mois entre 1980 et 1996, le don du sang est proscrit. Il existe en effet un risque théorique de transmission de l'encéphalopathie spongiforme bovine ou "maladie de la vache folle".

En cas d'injection de drogue par voie intraveineuse, actuelle ou passée, il existe un risque de contaminations infectieuses, qui entraîne une impossibilité de don.

D'une manière générale, seule la personne qui effectue l’entretien médical pré-don est habilitée à décider de l'aptitude d’une personne à donner ou non son sang et examine chaque cas médical. N’hésitez pas à vous renseigner auprès d’un site de l’EFS."

A cela tu rajoutes l'orientation sexuelle (qui d'ailleurs n'est pas noté dans la liste comme de par hasard......), donner son sang n'est pas si simple...

Marianne a dit…

je suis d'accord et il devrait l'etre (tout en gardant un certains nombres de normes) car on manque de plus en pus de sang !

c'est pour quand le sang artificiel ???

Benoît a dit…

Pas pour tout de suite malheureusement... Et de mon avis personnel, jamais !

Marie a dit…

c'est clair que c'est assez difficile d'avoir son sang accepté... j'ai donné juste avant Noël mais avant ça ça n'était qu'en 2006, car à chaque fois c'était "ah non vous avez eu un rhume il y a 1 semaine, vous êtes allé au Mexique, etc"

C'est nul de maintenir certaines interdictions car ceux qui donnent le font en général en connaissance de cause et sont honnêtes. Ajouté à cela les tests effectués sur chaque prélèvement, le risque n'est pour moi pas plus grand pour un hétéro qu'un homo... bref...