jeudi 23 juillet 2009

Insolite

- Une otarie mâle de Californie, de 19 ans, est morte d'épuisement dans un zoo, probablement en raison de ses efforts sexuels, a indiqué mardi la ville de Nuremberg.

"Les mâles meurent souvent lors de la saison des amours lorsque qu'ils arrêtent de se nourrir pendant des jours et ne s'occupent plus que de reproduction", a affirmé la ville dans un communiqué. "C'est le moment le plus épuisant de l'année pour les mâles qui ont des harems", selon les autorités."Mike", 285 kilos, est mort lundi au zoo malgré les efforts de ses gardiens pour le ranimer. Il avait trois compagnes, "Farah", "Tiffy" et "Soda", et était déjà père de 12 petits. Les otaries en liberté vivent généralement jusqu'à 17 ans, mais peuvent survivre jusqu'à 30 ans dans les zoos.

- Joaquim Crima a beau être noir et originaire d'un pays méconnu, la Guinée-Bissau, il croit en ses chances d'être élu chef de district en Russie, où un teint mat suscite encore beaucoup d'aversion."Il y a beaucoup de problèmes à régler, l'état des routes, l'accès au gaz, à l'eau potable. Tout ça inquiète beaucoup de gens, et il faut changer les choses pour le mieux", explique au téléphone cet homme de 37 ans, installé en Russie depuis 12 ans et qui parle russe presque sans accent.
Les élections sont prévues pour le mois d'octobre, et les candidatures n'ont pas encore été enregistrées, mais Joaquim a déjà déployé des affiches électorales dans son village, Sredniaïa Akhtouba, pour l'élection du chef de district de Sredneakhtoubinsk, près de Volgograd (sud).Rien ne prédestinait à la politique cet instituteur, né à Bolama en Guinée-Bissau mais formé en Moldavie et en Russie grâce à une bourse soviétique. Ce père d'un enfant de neuf ans, marié à une Russe d'origine arménienne, gagne aujourd'hui sa vie en vendant les pastèques cultivées par son beau-père. Et il se sent russe, allant jusqu'à se choisir un prénom et un patronyme passe-partout ici: "Vassili Ivanovitch". M. Crima veut croire que le message de "changement" martelé par Barack Obama lors de sa campagne présidentielle peut aussi marcher en Russie, où les rares afro-russes célèbres ont fait carrière dans la chanson et à la télévision.
"Je ne peux pas me comparer à une figure comme Obama, mais je peux changer les choses, c'est même une obligation", dit-il, ajoutant que l'élection d'un président noir aux Etats-Unis fait partie d'un "processus mondial, et tôt ou tard cela arrivera en Russie". Mais au pays d'Alexandre Pouchkine, qui avait pourtant des origines africaines, Joaquim Crima souligne avoir "tout connu" en terme de racisme, et assure dès lors n'avoir "plus peur de rien". Il reste même très philosophe sur le terme de "nègre" encore couramment employé en Russie pour désigner les noirs."Je ne vis pas « nègre » comme une insulte. Si c'est ça le mot qu'emploient (les Russes), et bien employons-le. Il faut être fier de ce qu'on est", dit-il, reconnaissant cependant que sa candidature est loin d'être acceptée par les habitants de son district."Des gens dans la rue m'ont demandé de retirer ma candidature, mais je leur réponds si on est en démocratie, pourquoi devrais-je me retirer, que la population décide", relate Joaquim.
Le président de la commission électorale du district, Viktor Sapojnikov, balaie pour sa part cette initiative comme une blague, une fantaisie qui pourra, au mieux, rassembler une partie du vote protestataire. "On en parle beaucoup dans la rue. Bien sûr qu'on en rigole. Dans les conversations avec moi, les gens ne prennent pas cela au sérieux", explique le fonctionnaire, assurant que ce n'est pas le racisme qui suscite cette réaction mais le fait que Joaquim "est sur le marché et vend des pastèques". Viktor Sapojnikov estime même que le principal intéressé ne se prend pas au sérieux : "Mon impression est que (Joaquim) se moque de lui-même. Il dit « je suis comme Obama », avec en permanence un sourire sur le visage".L'historien Apollon Davidson, l'expert de référence pour les questions africaines en Russie, regrette de son côté que l'épopée de Joaquim n'ait guère de chance de succès."J'ai bien peur que nous n'ayons pas dépassé nombre de préjugés. des tendances à la xénophobie existent toujours", relève-t-il.


- Les New-Yorkais, jamais en panne d'imagination, ont découvert un nouveau moyen de lutter contre la chaleur cet été: la plongée dans des bennes à ordure... remplies d'eau fraîche.
Baptisé "dumpster diving", un terme habituellement employé par ceux qui fouillent dans les bennes à ordure pour récupérer nourriture et objets divers, ce concept original vient de se concrétiser sur un terrain vague de Brooklyn, un quartier de New York, au sud-est de Manhattan. Mais le lieu de ce mini "New York-plage" est tenu strictement secret. Seuls les riverains se sont passés le mot. Et en profitent allègrement. Les bennes ne sont pas pleines de détritus mais remplies d?une eau claire et aussi propre que celle d?une piscine.
Pour rendre étanche le conteneur-piscine, "on met du sable au fond de la benne, on y ajoute une protection, on remplit avec 300 mètres cube d?eau, puis on tend des bâches et on les cloue", explique Jocko Weyland, directeur artistique de Macro Sea, la société de design urbain à l'origine du projet. Le résultat est saisissant. La friche industrielle s'est métamorphosée et les enfants du coin sont de plus en plus nombreux à venir profiter de ce petit paradis de fraîcheur. "C'est top, c'est la première fois que je viens", lance un garçonnet tout sourire, au milieu des éclaboussures, des bouées colorées et des cris de joie.
Les trois bennes rouges réunies par une structure en bois peinte en gris, qui constituent les trois bassins de la piscine, sont plutôt pimpantes. L'espace de la "piscine" est divisé en deux: d?un côté, des transats et des tentes posés sur un sol brut en béton, de l’autre un dépôt industriel, encombré de matériel hors d’usage. Un maître-nageur assure en permanence la surveillance des enfants qui sautent, nagent et s'égosillent.
En fait, le "dumpster diving" fait partie d?un projet plus large destiné à revaloriser les zones urbaines laissées à l’abandon, souligne David Belt, directeur de Macro Sea. "Dans ce pays, il y a beaucoup de locaux et de centres commerciaux abandonnés et nous tentons de trouver un moyen de revaloriser ces espaces. Nous avons donc décidé d’expérimenter, cet été, quelque chose que nous pourrions éventuellement installer dans un parking ou un grand centre commercial abandonné ou fermé à cause de la crise économique", détaille-t-il.
L’expérience de Brooklyn n’a pas coûté très cher. Le prix de la location du terrain vague est tout à fait abordable, les conteneurs, neufs, ont été prêtés jusqu’à la fin de l’été par le constructeur. Il a suffi d’acheter un peu de bois, des bâches, trois pompes. C'est l'eau qui a été la plus coûteuse: 1.300 dollars. Les trois urbanistes de Macro Sea n'en sont pas tout à fait à leur coup d'essai mais leurs projets étaient jusque là installés dans des zones périphériques laissées à l'abandon. Et si l'été est particulièrement torride à New York ou dans d'autres villes, l'idée pourrait bien faire boule de neige...

- La justice allemande a annoncé mercredi qu'elle ne poursuivrait pas le professeur d'art ayant exposé un nain de jardin faisant le salut hitlérien.

Ce nain de jardin fait indubitablement le salut hitlérien, un geste réprimé par la loi, reconnaît le parquet de Nuremberg (sud de l'Allemagne) dans un communiqué. Mais il a rappelé que la jurisprudence avait admis l'utilisation des symboles nazis dans des expositions "dont le contenu est ostensiblement et sans équivoque une dénonciation (de cette) idéologie". Contre l'artiste, "qui vend ses créations comme des oeuvres d'art et veut ainsi tourner en dérision le national-socialisme, il n'y a pas de poursuites possible". Par ailleurs, dans l'ensemble de l'exposition qui accueillait ce nain, dont les Allemands adorent décorer leur jardin, "l'opposition à cette idéologie est très nettement explicite". Ottmar Hörl s'était déclaré "un peu surpris" par l'enquête ouverte par le Parquet contre sa création, expliquant dans la presse locale avoir reçu même plusieurs commandes de collectionneurs d'art juifs américains qui, eux, "avaient parfaitement compris l'ironie" de sa démarche. "Les Nazis se voient quand même grands, blonds, avec une allure héroïque. Un nain de jardin ne présente aucune de ces caractéristiques", avait poursuivi M. Hörl, qui dirige l'Académie des arts plastiques de Nuremberg. Les saluts hitlériens, les croix gammées, ainsi que les autres signes distinctifs nazis sont interdits en Allemagne depuis la Seconde Guerre mondiale.

4 commentaires:

Benoît a dit…

Euh... J'ai une question. Tu dis que le mec en Russie est instit' mais qu'il gagne sa vie en vendant les pastèques de son beau-père. c'est normal ? Parce que d'ici là qu'on retrouve Aurélie en train de vendre ses pommes de terre au Vigeant, y a p-e qu'un pas !! lol

Benoît a dit…

Et sinon, sympa le concept des bennes-piscines mais Paris-plage c'est quand même un peu mieux !!

Marianne a dit…

en fait il doit etre instit mais ne doit pas trouver de job ... cest la russie faut pas oublier ! alors il vend des pasteques !
alors aurélie pour finir ses fins de mois dificile bah elle peut vendre ses legumes du jardin !

Marianne a dit…

ou je pense que le metier dinstit la bas ne paye pas beaucoup !!!! dou les pasteques !